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Un reportage photo exclusif

7 juin 2011

Quelques énigmes

Enigme de la culotte noire à pois blanc : résolue.

Enigmes du pull et du gilet gris oubliés dans le séjour :

pull gilet

pas résolue, mais une expérience scientifique démontre que l'emport de ces éléments est un plus en voiture (une boite de violoncelle seule ne constitue pas un oreiller très confortable). A récupérer à Paris ou à Flavigny.

Enigme de l'agrume :

pomelo

résolue sauf nouveau rebondissement. NB : penser à inviter un botaniste l'an prochain.

 

Enigme de la boîte pour écouteurs : non résolue mais message laissé à Alice, wait and see.

 

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7 juin 2011

Le poids des mots, le choc des photos

Après avoir dit au revoir au chat

 chat

(et au frelon), et réussi un chargement très efficace de la voiture,

 

chargement 1chargement 2

 

direction Ambérieu puis l’autoroute pour Paris. Au bout de deux heures, la lecture combinée de l’i-phone et de l’atlas routier nous apprend que nous ne sommes qu’à une demie-heure de Flavigny. Nous voici donc sur les petites routes bourguignonnes

 panneaux

Nous traversons notamment Semur en Auxoix, très jolie ville

 semur

avec une fête foraine animée (la photo ne rend pas justice à la variété des attractions proposées)

 la fete a neuneu

 et des troquets à chaque coin de rue ; mais il nous faut nous rendre à l’évidence, nous ne pourrons pas traverser cette forêt (sans doute peuplée d’animaux hostiles)

 foret

tous les soirs pour aller boire une bière/une tisane.  

 La tension monte au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre but ! Nous n’en admirons pas moins le paysage

route 2

 

et en particulier cet arc en ciel

 arc en ciel

en gardant toujours un œil sur l’i-phone, l’atlas et les panneaux routiers (dont on peut parfois déplorer le manque de précisions, mais passons).

 panneaux 2

Enfin, Flavigny est en vue !

 flavigny

En nous rapprochant, nous constatons qu’on ne nous a pas menti : il s'agit bien de la perle de la Bourgogne

 panneau pub

A l’entrée du village, nous croisons nos futurs voisins

 voisins

 Avec qui nous échangeons de cordiaux saluts : quelle ambiance conviviale ! Quelques hésitations sur l’itinéraire exact à prendre - et une légère entorse au code de la route - plus tard,

village 2village 3

nous entrons solemnellement dans Flavigny à 20 h 18 :

 entrée 

Les attractions touristiques sont nombreuses : vous pouvez le constater, il n’y a que l’embarras du choix.

 attractions 2 (un zoom sur la photo vous permet de consulter la carte)

A voir notamment : l’église.

eglise

 

Info pratique pour nos amis stagiaires : la mairie, où est fixé le point de RV pour le stage, est  située juste à côté de l’église. Si vous ratez les petits panneaux dans les rues, il vous suffira donc de chercher le clocher.

 Nous pensons avoir repéré l’épicerie

épicerie

 et un,

 restau

voir deux

 restau 2 (en bas à droite)

restaurants. Horaires d’ouverture restreints, en tout cas à cette époque de l’année, mais il faut dire que la clientèle doit être rare en cette saison (nombre d’indigènes croisés : 6).

 Nous ne pouvions bien sûr pas quitter Flavigny sans rendre visite à Béatrice/Brigitte/Martine ! Maison localisée grâce à l’aide non plus de l’iphone et de l’atlas mais d’une sympathique habitante

 ze maison

 

Nous n'osons pas sonner

code, de peur d'interrompre les vêpres ou les grâces.

 

Nous repartons

départ flavigny

enchantés de ce premier contact avec notre lieu de stage. Quelques précisions pratiques supplémentaires :

-          nous n’avons pas vu de cours d’eau dans Flavigny même, nous suggérons donc à ceux qui souhaitent faire leurs ablutions dans l’Ozerain de prévoir un skate pour descendre au bord de l’eau.

-          Sans pouvoir l’affirmer formellement, nous pensons que l’on peut trouver tee-shirts et culottes au supermarché le plus proche.

-          Nous avons testé pour vous le bar le plus proche, à Pouillenay

canal 3

 qui est au bord d’un canal.

canal2canal

 Il ne manquait plus que l’accent alsacien pour se croire au bord de la Marne à Saverne ! Les coordonnées géographiques du bar sont enregistrées dans l’i-phone d’Alex et un compte a été ouvert à chacun de vos noms.

 

Dernier aperçu de la faune

 faune

et de la flore

 flore

 

locales, et nous reprenons l’autoroute. Et soudainement tout d'un coup, le drame : les alarmes de bord ne se déclenchent. Malgré la vigilance de Pierre, nous risquons la panne d'essence! A nouveau, la tension monte -et atteint son comble lorsque nous arrivons à la station service :

station

 

Silence de mort dans la voiture

station 2

Faisant face avec courage à l’adversité, Pierre et Alex

 bidon        bidon 2

 traversent l’autoroute

 passerelle

pendant que je garde la voiture –celle d’à côté pour commencer, puis, ayant constaté qu’elle ne s’ouvre pas avec la clé de Pierre et donc déduit que ce n’est pas la bonne voiture (car j’ai gardé la tête froide dans ces épreuves), la voiture de Pierre- et les violoncelles.

 Opération plein d’essence menée à bien sans trop de difficultés malgré le poids du bidon et une tendance au fou rire qui diminue l’efficacité des manœuvres d’avitaillement, comme on dit dans le maritime.

 avitaillement 2  avitaillement 3

avitaillement flou avitaillement

 Une très légère odeur nous accompagnera jusqu’à Paris mais, globalement, cette épreuve a été bien gérée.

 

Pourtant, ce n’est pas le dernier obstacle que nous rencontrerons. A peine sortis de l’autoroute au sud de Paris (et donc au nord de Roanne), l’iphone se couvre de rouge et la route de voitures.

 

 bouchons 2

 

bouchons

Nous pensons avec envie à FX, qui certes a eu du mal à quitter Culoz, mais est arrivé à Paris avant nous (une histoire qui n’est pas sans évoquer le lièvre et la tortue).

 

Bouchons, orages, routes inondées : j’avoue avec embarras que ma contribution à ce reportage s’arrête ici car je me suis réveillée en arrivant Pont de Sèvres vers une heure du matin. Je crois comprendre que la réactivité du pilote et du copilote nous ont permis d’éviter une heure 50 de bouchons supplémentaires.

 

Un seul regret : nous aurions pu profiter du trajet pour écouter 16 fois le concerto d’Elgar en entier mais nous avons manqué de reflexes. Ce n’est donc pas cet été que je battrai Stéphanie au jeu de l’écoute musicale en aveugle.

 

 

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